Cellules iPS : quelles prouesses !
En 2010, des scientifiques aux États-Unis ont traité des rats avec des neurones dérivés de cellules de peau humaine produites par la technique iPS. Ils ont constaté que les neurones transplantés ont amélioré les symptômes de la maladie de Parkinson chez les rats.
Cependant ces rongeurs ont besoin de moins de neurones que les humains et on ne sait pas encore très bien si cette approche fonctionnera chez les patients. C’est pour cela que les thérapies à base de cellules souches ne sont pas encore prêtes ou approuvées pour traiter des patients. Avant qu’elles puissent être utilisées, des études doivent montrer clairement que les neurones cultivés en laboratoire sont sûrs, efficaces et suffisamment semblables aux neurones originaires de la substance noire, une toute petite zone du cerveau qui sécrète la dopamine.
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Au Japon également, l'utilisation de cellules iPS pour traiter Parkinson intéresse un groupe de chercheurs sous la conduite du professeur Jun Takahashi du Centre de recherche sur les cellules iPS de l’université de Kyoto.
L’équipe de chercheurs a déjà mis au point une méthode pour produire en masse et sans danger des cellules nerveuses cérébrales fabriquant de la dopamine. Elle avait pour projet d'entamer la sélection des patients pour les essais cliniques au plus tôt à l’été 2015 pour ainsi créer des cellules iPS à partir de cellules prélevées sur environ six patients. Ces cellules auraient ensuite dû être multipliées pour donner plusieurs milliers de cellules nerveuses productrices de dopamine afin que les chercheurs greffent les cellules nerveuses sur des parties endommagées du cerveau des patients. En revanche, aucun résultat, concluant ou non, n'a été communiqué depuis.
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Elle touche environ 120 000 personnes en France et on note 8000 nouveaux cas par an.
Elle provoque notamment des tremblements des membres, une rigidité corporelle (hypertonie) et une lenteur dans la mise en œuvre et la coordination des mouvements. Ces symptômes sont dûs à la chute du nombre de cellules nerveuses produisant la dopamine, un neurostransmetteur majeur qui intervient dans de nombreux systèmes de l'organisme.
On remarque ici que l'activité du cerveau d'un patient atteint de Parkinson est nettement moins importante que celle d'un individu sain.
La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neuro-dégénérative, après la maladie d'Alzheimer, dans le monde.